L'Etat acculé à un nouveau plan de survie pour Fret SNCF Contenu réservé aux abonnés
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Depuis janvier, l'Etat négocie discrètement avec Bruxelles pour éviter la liquidation de son activité de fret. L'option probable est celle de la « discontinuité », comme Rome l'a fait avec la compagnie Alitalia. Selon Paris, seulement 10 % des 5.000 salariés pourraient changer de poste, sans licenciements.
Par Denis Fainsilber
Rattrapé par son passé, Fret SNCF joue sa survie dans les semaines qui viennent. Depuis une plainte déposée à Bruxelles par des petits concurrents en 2016, et surtout depuis que la Commission a ouvert en janvier dernier une enquête approfondie sur d'anciennes mesures de soutien tenues pour des aides illégales, l'activité marchandises de la SNCF est sur le fil du rasoir.
Actuellement s'achève une période d'un mois pendant laquelle l'Etat actionnaire pouvait apporter des éléments de plaidoyer à Bruxelles, et l'heure des échéances approche. Un dossier empoisonné pour le ministre des transports Clément Beaune, qui a pris ses fonctions bien après les faits incriminés (2007-2017).
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