Euro 2016 : la France a le plus de chances de gagner, selon Goldman Sachs
Les prévisions de la banque d’investissement donnent la France vainqueur de la compétition avec une probabilité de 23%, contre 19,9% pour l’Allemagne et 13,6% pour l’Espagne.
Par Étienne Goetz
Pour la Coupe du monde, Goldman Sachs avait prédit au Brésil l’honneur de soulever le trophée. Un échec magistral (l’équipe a été humiliée en demi-finales contre l’Allemagne 1-7) qui n’a pourtant pas refroidi l’établissement. En effet, la banque américaine ressort son modèle statistique pour l’Euro 2016. Et comme pour la Coupe du monde, c’est l’organisateur qui a le plus de chances de remporter la compétition.
La probabilité que la France gagne est de 23,1 % contre 19,9 % pour l’Allemagne, 13,6% pour l’Espagne (voir ci-dessous). Dans le détail, la France affrontera la Russie en quarts de finale, l’Allemagne en demi-finales et l’Espagne en finale. Cette dernière devra d’abord battre l’Ukraine en quarts de finale puis l’Angleterre en demi-finales.
Prime à l’organisateur
Les chances de la France dépassent celles de l’Allemagne par le simple fait que le pays organise la compétition, ce qui lui donne un avantage par rapport au score « Elo » qui se fonde sur les statistiques passées. Le seul score « Elo » donne en revanche l’Allemagne vainqueur.
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Faut-il se fier à ces probabilités ? Les paris des bookmakers ne sont pas très éloignés par rapport aux prévisions de la banque. Une des raisons de cette similitude réside sans doute dans le fait que les sociétés professionnelles de paris sportifs utilisent également une approche statistique similaire à celle de Goldman.
Imprévisible
Mais « le football est un sport plutôt imprévisible », reconnaît la banque. Au rang des facteurs importants non quantifiables, on trouve par exemple la qualité individuelle des joueurs, explique Goldman Sachs. L’établissement fait également amende honorable en évoquant ses échecs passés notamment en ce qui concerne la Coupe du monde 2014.
Certes, le Brésil n’est pas sorti vainqueur, mais la banque rappelle qu’elle avait prédit un retour précoce de l’Angleterre et que son modèle avait permis d’identifier 3 des 4 semi-finalistes. Enfin, les prévisions mises à jour avant chaque match avaient donné le bon vainqueur, hormis la demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne (1-7).