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Nos petits-enfants boiront-ils du lait de cafard ? Une perspective pas franchement appétissante, mais bien réelle. Le cafard Diploptera punctata, un des rares insectes connus dont les petits sortent vivants et qui ne pondent pas d'oeufs, nourrit sa progéniture à l'aide d'une substance lactoïde, exceptionnellement riche en protéines.
Du lait magique
Des chercheurs du département biotechnologique du gouvernement indien se sont penchés sur les sécrétions de cette blatte vivipare, découverte par Nathan Coussens, scientifique de l'université de l'Iowa. Ils se sont alors aperçus des vertus nutritives de ces sécrétions en forme de cristaux dont le petit s'abreuve dans l'abdomen de sa mère. « Dopé » par cette substance, le jeune insecte grandit à une vitesse folle, bien plus rapidement que les autres espèces de cafards.
Un des membres de l'équipe, Sanchari Banerjee, a fait part de sa découverte au Times of India: « Les cristaux sont une nourriture complète – Ils contiennent des protéines, du gras, des sucres. Si vous regardez les séquences protéiniques, elles contiennent tous les acides aminés essentiels. Elles sont très stables. Ça pourrait être un fantastique complément protéinique », explique-t-il.
Le cafard plus fort que le buffle
Non, ce n'est pas une fable de La Fontaine. Un des scientifiques de l'équipe indienne, Subramanian Ramaswamy, a comparé l'apport nutritif du liquide sous sa forme cristalline, qualifié métaphoriquement de « lait », à celui du lait de bufflonne, considéré comme un des plus riches. Il a été avéré qu'à quantité égale le lait de cafard est trois fois plus nourrissant que le lait de bufflonne ou que toute autre variété de lait. Qui eût cru qu'une bestiole de quelques grammes ridiculiserait un bovin de plusieurs centaines de kilos ?
La nourriture de demain ?
La question de son exploitation s'est alors posée. Comment faire pour s'approprier cette fabuleuse source de protéines puisque l'on n'obtient pas du lait de cafard comme on se procure du lait de vache, en tirant sur les pis ? Ces cristaux s'obtenant en éventrant la bestiole, on éradiquerait en quelques secondes l'espèce. Le journal International Union of Crystallography a publié ce mois-ci une étude réalisée par des chercheurs venus des quatre coins du monde (Canada, États-Unis, France, Japon et Inde) affirmant avoir identifié et séquencé les gènes à l'origine de cette substance. Il serait alors possible de produire du lait de cafard en laboratoire en quantité importante.
Par les méthodes traditionnelles, OGM ou pas. Toutes les "sources" nutritionnelles seront donc les bienvenues. Les insectes, déjà largement consommés en Asie (élevés à cet effet d'ailleurs !), et aussi semble-t'il cette "substance" : gras+ protéines+ sucres, qui s'apparente donc au lait des mammifères, mais avec une grande concentration.
Notre nourriture "française" est excellente, surtout les bons corps gras naturels.
Les SUCRES RAPIDES (ça englobe le blé et le riz !) sont les responsables de la dégradation du métabolisme et de ses conséquences multiples. Le changement alimentaire survenu à l'avènement de la culture sédentarisée a créé les pathologies d'aujourd'hui... Http : //www. Nutranews. Org/sujet. Pl ? Id=1247
Ah ben si, justement : comme il s'agit de cristaux, il est parfaitement possible de les incorporer dans l'alimentation humaine, sans que ça gêne qui que ce soit.
Et pour les populations défavorisées, ce serait inestimable, du point de vue nutritif.
Ne regardons pas toujours ce genre de nouvelles à la façon d'Occidentaux bien (trop) nourris. C'est indécent !
Ce que vous dites est faux. La cuisine française est certes réputées pour ses qualités gustatives, mais elle est loin d'être la plus saine, exception faite du régime du sud ouest.
Qualité gustative et qualité nutritionnelle ne sont pas corrélées. Il suffit de se pencher sur le régime crétois, ou le thaïlandais pour le constater.